et voici le premier auto-collant qui date des années 70 !
Il y avait aussi des cendriers en métal repoussé (figure sur la poitrine du canari.), idem pour l'ENSM qui hébergeait l'IUT au 3 rue Ml Joffre à Nantes. Vous noterez qu'on était fier d'appartenir à l'université !
Attention ! L'ENSM Ecole Nationale Supérieure de Mécanique, est devenue ECN, Ecole Centrale de Nantes.
Ne pas confondre de nos jours avec
Et nos collègues des Polytechnics ...
Trois viennent de me contacter pour une nouvelle visite à Nantes. On ne peut être tranquille en retraite.Un est en activité (je l'ai connu thésard) dans une entreprise. Il fait des logiciels "sécuritaires" pour les hélicos taxis.
Mais verts. Ils se rencontrent souvent, toujours pour discuter recherche en informatique.
Maintenant les IUT délivrent des BUT ! et on me dit que le FCN, lui, en prend plein de buts.
En 3 ans, si l'écoute mes correspondants espions ou des étudiants, on y enseigne beaucoup moins qu'il fut un temps en deux ans ! Époque où les étudiants étaient présents du lundi 8 h au samedi midi (Marc faisait un contrôle tous les lundis à 8 heures dans l'amphi à côté du gymnase). Et pour certains départements, le we travaillant avec les enseignants sur des projets. Il faut ajouter qu'après mais 68, ça glandait fort en fac ! J'en sais quelque chose. Je suivais (quand ils avaient lieu) les cours de psycho et les étudiants (des étudiants) discutaient dans la fumée du contenu de l'enseignement qu'ils désiraient, mais n'y connaissant rien, ça faisait des ronds de fumée et je refilai vite faire mon tp d'un coup de solex. Heureusement à la fac des sciences, on avait psycho-physio, psycho-pharmaco, avec des TP après 20 heures dans des préfas qui jouxtaient ceux du département GEA de l'IUT (le seul hors les murs de l'ancien grand-séminaire de philo au 3 rue Ml Joffre). Alors les meilleurs candidataient en IUT. Il y avait sélection sur dossiers (et c'est alors que j'ai découvert l'importance de l'enseignement privé dans la région). Puis un oral individuel. On y passait beaucoup de temps. Et "ça payait". Les candidatures venaient de loin. En informatique les départements les plus proches se trouvaient à Lannion (où était le CNET), à Bordeaux et à Clermont-Ferrand. On avait des stages un peu partout en France. J'ai ainsi visité des grandes entreprises un peu partout.
Les premiers thésards en informatique à Nantes ont compté plusieurs DUT. Et j'ai eu des étudiants comme collègues professeurs des universités.
C'est dans des armoires de la bibliothèque de l'IUT que se trouvaient la collection la plus fournie en livres d'informatique de Nantes.
Époque où il y avait peu de livres. Mais il y en avait d'excellents.
et puis on allait à l'IRIA (devenue INRIA) domaine de Voluceau à Rocquencourt (où se trouvait avant le SHAPE) suivre des exposés pour avoir un enseignement à jour.
Bien des enseignants du département informatique disaient qu'ils n'auraient pas été recrutés !
Et ne dîtes pas que j'ai passé des nuits dans des services informatiques d'entreprises nantaises (c'est qu'on n'avait pas d'ordinateur pour faire les études ! ) avec des étudiants et des étudiantes.
Le Monde vient de publier cet article. Les DUT ont largement participé à la création des applications fondamentales des banques, assurances, impôts ... en Cobol. Rendons hommage à une femme dont on ne parle pas en France. Grace Hopper. Et souvenons-nous qu'il fut un temps où on avait autant d'étudiantes que d'étudiants en informatique à l'IUT de Nantes.
"Grace Murray Hopper est une informaticienne américaine et Rear admiral (lower half) de la marine américaine, née le à New York et morte le dans le comté d'Arlington. Elle est la conceptrice du premier compilateur en 1951 (A-0 System) et du langage Cobol en 1959."
Surnommée Amazin Grace
La popularisation du terme bug est attribuée à Grace Hopper. En effet, bien que l'utilisation de ce terme soit attestée dès 1878, la présence d'un insecte (bug) dans l'ordinateur Mark II, sur lequel travaillait Hopper, a permis la consolidation définitive du terme pour désigner un problème informatique.
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