samedi 6 juillet 2019

La corrélation pointure/taille du pénis ou quand la taille du pied devient une donnée sensible


Ce blog est la providence de l’internaute. Par exemple, on y vient pour savoir « correlation pointure taille penis« .

Normal ! je suis fils et petit-fils de cordonniers et marchand de chaussures, d’ « articles chaussants » c’est plus chic et j’ai à mon répertoire  » La b…e à Dudule » tout en ayant été un enseignant du bit, du binary digit. Aujourd’hui, le « parler correct » de tous ceux qui ne se veulent pas être des peigne-culs utilise le terme « numérique ». Et pourquoi pas  « alpha-numérique » ?
Mon père utilisait un outil de mesure. Le voici :

Image
https://saintyrieixlaperche.files.wordpress.com/2014/01/img_9122.jpg
Alors qu’en est-il de cette corrélation ?


 » Mi-février, Chubby Checker a porté plainte contre le géant informatique Hewlett-Packard, à cause du «Chubby Checker», une application qui se propose d’estimer la taille du pénis d’un homme en fonction de sa pointure. Mais y-a-t-il réellement une corrélation entre la longueur du pénis et la pointure?
 » Rock and roll legend Chubby Checker is suing Hewlett Packer and Palm Incorporated for half a billion dollars over a Chubby Checker app that allowed women to measure their man’s manhood by using his shoe size. « The Twist » singer claims the app damaged his reputation. Jen Markham has the story. »
Peut-être que oui, peut-être que non. En 2002, une équipe d’urologues d’un hôpital britannique avait mesuré la taille du pénis et la pointure de 104 hommes, et n’avait trouvé aucune corrélation statistiquement significative entre les deux. L’étude fit immédiatement un carton et, pour de nombreux sites, elle sonna la mort officielle du mythe pied/pénis »

Cette question est à poser aux « Petits bateaux » (émission que je ne manque pas le dimanche soir sur France-Inter). Excellente question car elle pose celle de la mesure. Et on sait qu’il n’y a pas de science sans mesure. Sans la mesure Lavoisier n’aurait jamais fait ses découvertes.

« Depuis l’Antiquité, toutes les civilisations ont établi des systèmes de poids et de mesures. La mesure est dès l’origine une nécessité sociale et intervient pour partager équitablement les terres, faciliter les échanges commerciaux, construire des bâtiments et autres actes du quotidien. Mais avant la Révolution française, il existe de nombreuses unités qui n’ont aucune cohérence entre elles. Le besoin d’uniformisation conduit à la création d’un Système international d’unités, qui comprend aujourd’hui 7 unités : le kilogramme, le mètre, la seconde, le kelvin, l’ampère, la mole, la candela.  » https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-05-novembre-2018

Ce qui m’amène à vous annoncer une révolution… à Versailles.

 » Du 13 au 16 novembre 2018 à Versailles, lors de la prochaine Conférence générale des poids et mesures : la redéfinition de quatre des sept unités de base, le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole.  » (1)


photo of the old entrance to the BIPM

Et dire que les Britanniques et surtout les USA en sont toujours aux pieds, aux onces, aux gallons… et aux
verges !

Yes ! le yard c’est la verge !
Ou moins ambigu, la bite.
Chocking !

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-nasa-adopte-enfin-systeme-metrique-10276/

La NASA adopte enfin le système métrique !

 » Cette importante décision, largement sollicitée par les scientifiques de l’Agence spatiale, intervient à la suite de l’échec de la mission martienne Mars Climate Orbiter en 1999. Lorsque la sonde dut se satelliser autour de la planète rouge, un véritable embrouillamini entre les unités de distance programmées par divers sous-traitants, quelquefois en kilomètres, quelquefois en milles, s’était traduit par un ordre transmis à l’ordinateur de bord, qui aboutissait à tenter de placer l’engin spatial sur une orbite située à… 60 kilomètres sous la surface.
Il est particulièrement croustillant de noter que cette décision, qui a tout de même mis près de huit années à s’imposer, intervient alors qu’excepté les Etats-Unis, seule la Birmanie et le Libéria mesurent toujours officiellement les distances en milles. Si la NASA avait déjà commencé, assez timidement, à utiliser le système métrique dès 1990, les mesures en milles, livres et gallons prévalent toujours dans les programmes concernant la navette spatiale et la Station Spatiale Internationale.
Ben Quine, professeur d’ingénierie spatiale de l’université d’York, ironise en affirmant que son unité de mesure préférée à lui, s’est le Slug. Le Slug, déclare-t-il, est défini comme la masse qui, soumise à une force d’une livre, reçoit une accélération d’un pied/seconde par seconde. Plus sérieusement, il signale que si le passage d’un système à l’autre ne sera pas forcément aisé pour tout le monde, les calculs en seront à la longue facilités. Et il ajoute: « Le pied est défini d’après la taille du pied d’un des rois d’Angleterre. Je ne me souviens pas lequel. Ce n’est vraiment pas une bonne façon d’envoyer des gens dans l’espace que de se baser sur la taille du pied d’un roi mort.« 
Où va se fourrer la mesure !



(1) comme me l’ont dit des étudiants : « A quoi ça sert d’apprendre, puisque tout change ! on n’a pas de temps à perdre. «

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