Une nouvelle destination, au départ de l'aéroport de Nantes.
Bari dans la Pouille (on dit ainsi depuis quelques années). Rien à voir avec les pouilleux.
Le Nantais y retrouvera les Angevins, le Français Murat, les Normands, les Normands.
Nous y avons droit ! On compense ! nous roulons tous les jours à vélo depuis des décennies. Le vélo a plus de 30 ans - sauf la selle en cuir, un cul-noir n'aime pas s'asseoir sur du plastique et puis le plastique ce n'est pas écolo mon coco, nous compostons, arrosons notre potager avec l'eau récupérée dans l'évier, nous réparons, nous n'allons pas dans les boutiques prisées des jeunes qui sèchent les cours pour 'marcher pour la planète' ce qui fait rougir de plaisir les pépés et les mémés (pardon, les papys et les mamys, ça fait plus ingliche et ça fait marrer Trump), ces boutiques qui laissent la porte ouverte quand la climatisation marche à fond.
Je connais la même chose dans des assos très écolos. C'est que "on est ouvert à tous", alors il ne faut pas fermer les portes mon ami. Et puis l'énergie on l'achète (mais c'est payé par les impôts) à une coop bio et tout. Ah ah la formation à l'économie ça marche ! Depuis qu'on fait dans la bouisiness scoule solidaire et sociale.
Ça coûte moins cher que d'aller à Paris par le train mon ami. Je ne parle pas d'aller dans le Limousin, et d'ailleurs tout le monde s'en fout.
Il est vrai qu'une ligne de TGV ça coûte beaucoup plus cher que deux aéroports, et occupe beaucoup plus de terrain. Et puis le train ça peut amener beaucoup de monde de centre à centre. Tout ce monde quelle pollution ! Avez-vous vu des pros de l'écologie aller aux conf mondiales (on ne va pas les faire par les moyens "numériques" ... et faire chauffer les "data centers" mon ami !) en prenant des cargos sur les océans. La planète ne peut attendre. Prendre des bateaux de croisières fabriqués à St-Nazaire, on le ferait bien, mais ils tournent en rond dans les caraïbes ! mais c'est super ces machins. Enfin on a trouvé de quoi densifier, ce qui est super-écolo. Il n'y a pas de routes sur ces bateaux, pas de bagnoles. Il paraît même qu'on peut y faire du vélo, mais sur place. Et puis ce n'est pas polluant comme un cargo transportant des marchandises. Ben dame !
Profitons du paysage pendant le vol. On ne gaspille pas le carburant !
Bon, je sais, ça fait plouc que de regarder le paysage quand on est en avion. C'est comme applaudir le pilote. Maintenant, on applaudit pendant les funérailles. On va dire que vous n'êtes jamais monté en avion. Ou que vous n'avez pas une télé hyper grand-écran. La honte.
Ces photos ont été prises avec un "smart-phone" premier prix que je mets presque tout le temps en mode avion (je me protège ! et je vole ainsi en consommant peu. Génial) C'est bien pratique et moins lourd que mon Canon reflex.
Je ne vous montrerai pas les Alpes. J'ai reconnu le glacier blanc et mes Ecrins.
A l'arrivée on voyait beaucoup de vert... des oliviers, des oliviers et des fruitiers.
"Les Pouilles sont la première région productrice d'huile en Italie et
par conséquent l'une des premières au niveau mondial (12 % de la
production mondiale)."
Bari a un aéroport tout neuf financé par l'Union Européenne. Beaucoup d'industrie et d'agriculture. Le Mezzogiorno (la moitié du jour, le midi) n'est plus ce qu'il était ! quel dommage vous diront les écolos.
Le centre ville "moderne" (celui construit par Murat) a des magasins à l'ancienne. Nous avions des contrevents en Limousin, à Bari on a de la tôle et des grilles fermant la boutique. Pas très tendance.
On a pu voir dans la banlieue un grand centre commercial avec Leroy-Merlin, Auchan.
De l'aéroport de Bari au centre ville
On dispose de bus et d'un train. On n'a pas attendu le train, on a pris le bus. Au retour on a pris le train.
Nous avons eu beaucoup de peine à trouver la station toute proche de notre résidence. La station se nomme
Quintino Sella. Mais aucun panneau ne l'indique. Il faut descendre un escalier pas très accueillant, et surtout ne pas aller tout droit. Il faut tourner immédiatement à gauche. Mais vous ne verrez pas de panneau ! La station est sous l'escalier. C'est quand on est en face de la porte qu'on voit le nom de la station. Elle a été construite elle-aussi avec les fonds européens.
L'entrée de la station est au fond à gauche !
Entrée de l'escalier
Enfin !
L'escalier est à gauche d'un parking, en bordure du Corso Italia, entre la rue A. Manzoni et la petite Via Eritrea.
Si j'avais consulté Wikipedia j'aurais peut-être plus facilement repéré.
Notez qu'il y a de multiples compagnies ferroviaires desservant Bari. Mais elles sont toutes des composantes de la compagnie d’État.
Notre résidence
Oui, nous avions une résidence ! un appartement loué via Airbnb.
Il a pour nom " Finistra su Bari " . Allez voir sur le site Airbnb son descriptif. Il est situé Via Michele Garruba.
Un ascenseur silencieux était bienvenu par les chaleurs que nous avions. Certes nous y étions préparés par la canicule française.
On a pu constater que les climatiseurs n'étaient pas en marche. Les habitants utilisent en priorité les anciennes techniques pour limiter la chaleur.
Appartement très propre. Grand. Silencieux. Bien équipé. Propriétaire habitant au dessus. Elle nous a laissé l'appartement tout le dernier jour car il n'était loué qu'un jour après. Sinon, elle nous aurait gardé nos valises. Mais où se réfugier avec une telle chaleur ?
La gare "Bari Centrale" était à une trentaine de minutes à pied. A faire en passant à l'ombre.
La vieille ville (celle à intérêt touristique) était à peu près à la même distance. Nous n'avons pas utilisé le système de bus urbains.
Il faut dire que nous n'avons pas réussi à trouver un office de tourisme. Et les affichages pour les transports en commun sont quasi inexistants.
Nous dînions et prenions le petit-déjeuner sur le balcon. Avec vu sur les balcons environnant. Parfois des vols et cris d'hirondelles. Et rarement deux ou trois mouettes. J'en avais déduit à tort qu'on ne devait pas trouver beaucoup de poissons au marché.
Marché
Un marché (on n'avait rien trouvé sur la Toile) est très proche. Au bout de la rue.
Mercato coperto, via Pietro Ravanas.
Lisez l'histoire de ce personnage :
Les nouveaux voyageurs, au moins ceux qui écrivent sur la Toile, ne s'intéressent pas aux marchés et aux petits commerces. Ils suivent la mode, les "tendenceurs" rémunérés.
Or quel plaisir que ce marché !
On a fait l'ouverture. Des fruits délicieux, mûrs à point. Des prix souvent inférieurs à 1 euro le kilo (voir nos mauvaises photos)
On avait lu que des plats étaient faits à base de fanes de navets. On avait eu honte. On jette le plus souvent les fanes de navets.Un mâcherave ne pouvait qu'être intéressé.
La roquetteb (rucola) est très utilisée. Elle est très poivrée au goût de moutarde.
Prix imbattables en France !
Un fromage frais qui va bien avec les tomates, la burrata, vous ne le voyez pas sur cette photo.
ici quel délicieux jambon de Parme !
Grosses cerises locales, délicieuses
La focaccia barese, le plat local. Des boutiques ne fabriquent que ça.
"Une variante répandue, la
focaccia barese, est commune dans les provinces de
Bari,
Brindisi,
Lecce et
Tarente. Elle se rencontre en trois variantes courantes : la
focaccia classique avec
tomates fraiches et
olives, la
focaccia de patates avec des tranches fines de
pommes de terre et la
focaccia blanche avec des grains de sel et du
romarin. Certaines variantes utilisent des
poivrons, des
oignons, des
aubergines ou d'autres légumes."
Polnone vitello (viande de veau) ... des os surtout. Pour faire des fonds de veau ?
On mange peu de bœuf. Mais on a trouvé de très belles viandes de bœuf et de veau (vitello) dans des boucheries. On a vu un petit troupeau de bovins.
Des produits de la mer. Intéressants quand on est habitué à l'Atlantique. On a été frappés par la taille des moules à la chair blanche.
Etc.
Mais on n'a pas vu d'olives en vente. Il faut dire que les oliviers sont partout dans la région. Les gens ne doivent pas acheter d'olives ? !
Nos visites
Elles ont été faites le matin. Il faut savoir qu'on ne change pas d'heure officielle en allant à Bari. Mais on constate la différence le matin et le soir au lever et au coucher du soleil ! Donc à 8 heures, le soleil est déjà haut ! à midi, c'est dur dur.
L'a-m on était calfeutrés dans l'appartement. Merci aux lourds volets de bois à rouleau.
On est arrivé le lundi soir 1 juillet 2019.
Mardi 2 juillet
Après le marché, on est allé visiter Bari vecchio, i.e. la vieille ville, comme Porto vecchio en Corse est le vieux port. Vous apprendrez tout sur Wikipedia.
Puis un coup d'oeil sur le front de mer. Il faisait trop chaud pour aller plus loin.
La préparation des orecchiette, les petites oreilles
Vous aurez reconnu un prêtre orthodoxe
Ne le répétez pas au Pdt Poutine ! c'est lui qui a offert cette statue de St Nicolas qui est sur la place de l'église St-Nicolas. Il y avait tellement de lumière que je n'ai pas vu que j'ai coupé la tête du saint !
Cliquez et vous verrez le haut. Et lirez le discours de Vladimir. Et bien d'autres choses. Je vous le recommande. Merci à son auteur.
Bé alors ! ce ne sont pas des lions mais des moutons
Vous voyez la statue à droite, admirée par des pèlerins russes.
Cérémonies orthodoxe dans la crypte, très beaux chants et ce qui devait être des confessions. Pas de confessionnal comme à l'étage au dessus avec leur petite lampe rouge comme les toilettes dans l'avion.
Les photos d'un autre voyageur ...
Le soir on est allé à la gare centrale préparer nos sorties. Bien, du personnel d'information parlant anglais.
Pour aller à Alberobello, il faut prendre un bus d'un cie de chemin de fer locale. Attention ! la plaquette des horaires imprimée n'est pas complète. On a trouvé des bus mettant une heure au lieu de 2. Et ils ne sont pas connus au guichet de la gare. Il faut passer le tunnel sous les voies et aller rue Giuzeppe Capruzzi . Là des jeunes filles efficaces en gilets jaunes vous informeront. Ne comptez pas sur des panneaux !
Pour le train pour l'aéroport, il peut se prendre à la gare centrale. Mais attention, autre bâtiment, Cie Appulo-Lucane. Il est très visible sur la place Aldo Moro. A. Moro fut professeur de droit pénal à la faculté de droit de l'université de Bari à partir de 1940.
Pour aller à Polignano a mare, les trains sont fréquents. C'est la ligne qui va à Milan. Regardez bien la fiche horaire. Il y a des trains qui vont à Lecce et s'arrêtent à Polignano contrairement à ce qu'on peut vous dire. On a pu entendre l'annoncé des arrêts...
Les trains les plus fréquents ont pour terminus Fasano.
Mercredi 3 juillet
On est allé à Alberobello.
Par un bus rapide. Mais on n'a pas attendu le bus rapide pour le retour. Comme d'ailleurs bien de ceux qui étaient partis avec nous, on est revenu vers midi. On ne peut tenir longtemps à Alberobello sous le cagna.
Jeudi 4 juillet
On est allé à Polignano a mare.
En chantant ! car le personnage célèbre de Polignano (qui y a sa statue) est
Domenico Modugno, interprète dans les années 1960 de la chanson Nel blu dipinto di blu (« dans le bleu peint en bleu »), plus connue sous le titre Volare
(« voler », en italien), dédiée à la ville. Il a désormais sa statue en
bronze, sur la promenade à son nom, face à la mer (l'auteur en est
l'Argentin Hermann Mejer)20.
La cuvette de wc italien avec son échancrure. Il est fort difficile de trouver des Wc publics. Il faut aller dans les cafés.
Les rails sont peintes en blanc !
Retour vers 11 heures 30. Noter que la gare n'est pas loin de la vieille ville. Une dizaine de minutes. On ne peut le savoir en regardant les cartes touristiques car il n'y a pas d'échelle.
On a attendu l'avion à l'appartement.
Il faisait 27° à notre arrivée à Nantes. On a atterri en passant sur le lac de Grandlieu, classé en 1995 comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar
où, nous disent les écologistes patentés, les oiseaux et autres animaux sauvages aiment bien les avions. Bon tant qu'ils ne s'enfilent pas dans des réacteurs. Sinon, les avions vont passer au ras du nouveau CHU construit dans une des îles sur la Loire. Mais sur pilotis. Il paraît qu'aucun texte n'interdit ça. Le panneau Hôpital silence c'est d'une autre époque mon ami. Nous vivons un monde formidable. Je me souviens des livres de la librairie Durance flottant lors de crue de la Loire, on verra peut-être des seringues flotter en Loire lors de la prochaine crue. Car voyez-vous le sable...
En tout cas, c'était fort chouette le coucher de soleil sur ce plus grand lac.
J'ai oublié de vous dire. En Italie, on parle italien et on écrit italien. On parle aussi des tas de langues régionales. Y compris en Pouille, dans la province de Foggia, l'occitan (le franco-provençal). Et les Italiens ont une excellente diction. Écoutez la prononciation des nombres. Et puis je me sers de mon latin appris à Darnet et si cher à mon père.
Une visite de la Pouille plus complète :
https://www.youtube.com/watch?v=VWrCZyzbtmo
Chaque fois que je dis " Buena sera ! " en Italie, je pense à la chanson qui n'est pas italienne, Que sera sera ! ... la confusion mentale ... ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Que_sera,_sera_(Whatever_Will_Be,_Will_Be)
https://www.youtube.com/watch?v=xZbKHDPPrrc
alors que je devrais penser à Louis Prima
https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Prima
et
https://www.youtube.com/watch?v=AwDP_NYYa4c
"From the 1940s through the 1960s, his music further encompassed early R&B and rock'n'roll, boogie-woogie, and even Italian folk music, such as the tarantella.
Prima made prominent use of Italian music and language in his songs,
blending elements of his Italian identity with jazz and swing music. At a
time when "ethnic" musicians were often discouraged from openly
stressing their ethnicity, Prima's conspicuous embrace of his Sicilian
ethnicity opened the doors for other Italian-American and "ethnic"
American musicians to display their ethnic roots."