mardi 22 septembre 2009

on ne dira jamais assez la part du féminin dans l'écriture.

On croirait par moments que la Psyché de Platon se reconstitue, et c'est cette rencontre inopinée de l'Hermaphrodite endormi ou Eros qui donne une sensation de plénitude au lecteur et qui fait le charme et la séduction de la lecture, ce qui expliquerait la terrible passion dont sont possédés les hommes pour le monde imaginaire. C'est de la magie. Que de livres, que de livres ! Il n'y a pas de fin à faire beaucoup de livres, dit l'Ecclésiaste (XII, 14). Pas un livre qui n'émette un rayon de lumière. Même le plus mauvais. Une lumière sous le boisseau. Alors, c'est un cône d'ombre."

Blaise Cendrars, Bourlinguer, page 410

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