Mon ami Claude à Saint-Yrieix vivait avec son oncle et sa grand-mère en face de la collégiale du Moustiers, là où Henri IV avait couché. Il ne s'appelait pas encore ainsi. Excusez cet anachronisme d'Arédien.
Il lui arrivait de revenir de Paris et me parlait de Francis Carco. J'en parlais à ma mère. J'étais jeune. Je lisais la bibliothèque rose puis la verte. Elle m'a dit que Carco c'était... je ne me souviens plus du terme ou qu'il avait fréquenté des lieux que je devais éviter de fréquenter. Mais à St-Yriex j'étais totalement libre. Si je vous disais ce qu'on a pu faire, on enfermerait nos parents de nos jours. Mais à part nos nuits au dessus des voutes de la collégiales ou accrochés au battant d'une des cloches, pire la journée quand on faisait tomber de la poussière sur les cercueils ! Mais on n'a jamais fumé plus qu'une P4 !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Carco
Mais Jésus la Caille était sur les rayons du libraire, ami de mon ami. Là où on allait en cachette lire les Guillaume Budé (celui qui a sa statue en face du Collège de France) pour résoudre les problèmes des versions latines. Mon père, lui, y passait ses dimanches d'hiver quand le jardin était en repos.
L'avantage avec les gens célèbres c'est qu'on peut reconstituer avec eux notre propre chronologie.
"Francis Carco, nom de plume de François Marie Alexandre Carcopino-Tusoli, né le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) et mort le dans le 4e arrondissement de Paris (Seine), est un écrivain, poète, journaliste et parolier français[1]
1958, j'avais presque 12 ans. A sa mort j'étais donc au Collège Jean-Baptiste Darnet.
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