lundi 2 avril 2018

Paul Braffort, qui dit mieux ?


- , il participe avec ses camarades de mathématique spéciale préparatoire à la manifestation des étudiants et lycéens, place de l’Étoile. Avec Jacques Baudry, élève de spéciale, et d’autres jeunes communistes et gaullistes, il participe ensuite à la diffusion de L'Étudiant patriote pour le Front national des lycéens

- Après avoir projeté de soutenir une thèse sur le fondement des mathématiques (sous la direction de Gaston Bachelard), mais n’ayant pu obtenir une bourse du CNRS, il entre en mars 1949 au Commissariat à l’énergie atomique comme bibliothécaire, pour concevoir une nouvelle Classification matières à l’usage du Service de la Documentation.
En 1954, Maurice Surdin, chef du département d’électronique, le charge de créer et de diriger un laboratoire de calcul analogique. Il est détaché à Euratom, de 1959 à 1963, puis au Centre européen de technologie spatiale (ESTEC), de 1964 à 1971, dont il dirige les centres de calcul et la recherche en intelligence artificielle, alors à ses débuts.
Avec Christophe Tzara et Maurice Spighel, en 1954, puis avec Maurice Surdin et Adolfo Taroni, en 1958, il a développé une théorie physique originale : l’électrodynamique stochastique.

Nommé professeur d'informatique à l'université de Paris XI (Orsay), de 1971 à 1976, il oriente ses recherches vers la logique et la linguistique. Il a alors l'opportunité de collaborer avec Alain Smoucovit, un informaticien bien connu de quelques-uns parmi les meilleurs du domaine. Il dirige ensuite une société de services informatiques (GAI), de 1977 à 1982 avant d'être nommé visiting scholar à l'université de Chicago de 1988 à 1991, puis d'intervenir comme expert au Centre d'informatique et méthodologie en architecture (CIMA) avec Jean Zeitoun.

- De 1992 à 1998, directeur de programme au Collège international de philosophie

- Par ailleurs, ami de longue date de Raymond Queneau et de François Le Lionnais, il avait été élu membre de l’OuLiPo le . Sa première contribution, présentée le 5 juin suivant, avait trait aux possibilités offertes par les machines à calculer électroniques (qu’on n’appelait pas encore « ordinateurs »)
- Admirateur de Charles Trenet, il a composé plusieurs centaines de chansons sur des poèmes de Raymond Queneau, Jacques Bens, Paul Éluard, Guillaume Apollinaire, etc., a

1 commentaire:

JoëlP a dit…

Merci d'attirer mon attention sur ce monsieur exceptionnel que je range immédiatement dans mon panthéon personnel des nonagénaires émérites au côté de René de Obaldia (centenaire en juillet), Andrea Camilleri et Eugenio Scalfari. Je crois bien que je vais en faire une note.

 
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