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Histoire du "Plan calcul"
La prochaine séance du séminaire d'Histoire de l'informatique aura lieu lejeudi 13 avril 2017 de 14h30 à 17h00,dans l'amphi C "Abbé Grégoire" du Cnam, 292 rue saint Martin, 75003 Paris.Plan d'accès :http://culture.cnam.fr/medias/photo/paris-3-abbe-gregoire_1347001966052.jpgLa séance sera consacrée au "Plan Calcul" :À partir de « l’affaire Bull » (1964) et des difficultés croissantes desproducteurs français de composants, des comités d’experts se sont efforcés decombiner la politique d’indépendance gaulliste, les intérêts des industrielsabonnés aux subventions et ceux des grands clients du secteur public. Leuractivisme en faveur d’une politique de l’informatique reçoit une justificationsupplémentaire lorsque Washington décrète un embargo sur les supercalculateurscommandés par la division militaire du CEA. Il aboutit au lancement d’un PlanCalcul fin 1966.Une Délégation à l’informatique est créée au niveau gouvernemental commemaître d’œuvre du Plan. Une Compagnie internationale pour l’informatique(CII), filiale des groupes privés CGE, Thomson et CSF, fusionne deux petitsconstructeurs de calculateurs scientifiques avec pour mission essentielle dedévelopper une « gamme moyenne de gestion » et de participer à terme à laconstitution d’une informatique européenne. Le dispositif est complété l’annéesuivante par la création d’une société pour les périphériques, d’une autrepour les composants résultant de la fusion des filiales spécialisées deThomson et de CSF. Et d’un Institut de recherches en informatique etautomatique (IRIA, devenu l’Inria), seul survivant aujourd’hui de cetambitieux programme.La CII démarre difficilement, soutenue à bout de bras par les subventions etles achats préférentiels des administrations. Elle vend d’abord surtout desmachines développées en Californie par son partenaire Scientific Data Systems(SDS). Puis réalise des ordinateurs techniquement avancés (séries Iris, Mitraet Unidata), qui remporteront des succès commerciaux hors du secteur public etlui permettront de négocier des accords avec d’autres constructeurs européens(Unidata). Quant à l’IRIA, il abritera notamment l’équipe qui développera leréseau Cyclades, l’un des prédécesseurs d’Internet.Cette séance sera présentée par Pierre-Eric Mounier-Kuhn, historien del'informatique, CNRS Université Paris-Sorbonne.L'accès est libre sur simple inscription obligatoire auprès deisabelle.astic@cnam.frLa séance sera également retransmise en direct sur internet. Le lien vous seracommuniqué sur simple demande, au plus tard 2 jours avant la séance.
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