Ils sont en train de dégringoler. Le ministère de l’Educ Nat fait tout ce qu’il faut pour cela. Il faut bien envoyer les bacheliers 100% réussite quelque part, apprendre à glander, à banturler. On est très bon en France pour casser ce qui marche.
Le livre écrit par Pierre Christin
a pour titre :
» Petits crimes contre les humanités «
Présentation de l’éditeur
Salles de cours fermées, sans clé, ou sans électricité, ou sans
chaises, ou sans prof, ou sans étudiants, ou sans rien.Amphithéâtres
déserts et taggés, préfabriqués provisoires devenus définitifs,
bibliothèques barricadées, ordinateurs détraqués, cafet’ pourrie, gazon
râpé.On est sur le campus d’une modeste université de province, où la
fac de lettres et sciences humaines devient soudain la cible d’e-mails
aussi vengeurs qu’anonymes.
Un vieux professeur émérite d’Histoire de l’Art en est la première victime. D’autres suivront.
Pour Simon, jeune demi-ater (comprendre : agrégé normalien employé sur un demi-poste d’assistant temporaire d’enseignement et de recherche), des compétences jusqu’alors purement livresques en matière de représentations de la mort violente vont devoir s’appliquer de façon pratique à un petit monde universitaire zébré par des stratégies contradictoires. Un legs somptueux de l’éminent défunt suscite en effet les convoitises des mandarins locaux, aussi bien que l’attention un peu trop soutenue des caciques du ministère de l’Education Nationale.
Aux côtés de Simon, héros prolétarien malgré lui, l’intrépide professeur Moulineaux, le délateur révolutionnaire Heurtemitte, ce salaud (qui n’en est pas vraiment un) de président Goulletqueur, l’honnête Bourgougnoux qui fait retraite à l’abbaye de Conques pour y lire des romans policiers, la vice-présidente Marthon-Le Boudic rebaptisée Le Boudin Marteau, l’inquiétant DELSH (comprendre : Directeur des Enseignements Littéraires et de Sciences Humaines), l’encore plus inquiétant Stefan Ganzl (courtier en oeuvres d’art), ainsi qu’une Roumaine gardienne du trésor à la gâchette facile. Sans oublier la délicieuse Elise, à laquelle Simon consacre des ex-voto pas très catholiques.
Un texte qui n’est ni un roman à clé ni un pamphlet à charge, mais une comédie sur un univers fonctionnant en vase clos dont les petits travers n’excluent pas les grandes misères.
Pierre Christin, s’inscrivant dans la lignée du roman académique anglais ou américain qu’il affectionne, de David Lodge à Tom Wolfe en passant par Alison Lurie ou Philip Roth, dépeint le milieu universitaire français tel qu’il est, dans un texte où l’humour se mêle à l’affection, et aussi à la colère devant l’effarant délabrement de l’institution.
Vous pouvez lire le premier chapitre ici :
Un vieux professeur émérite d’Histoire de l’Art en est la première victime. D’autres suivront.
Pour Simon, jeune demi-ater (comprendre : agrégé normalien employé sur un demi-poste d’assistant temporaire d’enseignement et de recherche), des compétences jusqu’alors purement livresques en matière de représentations de la mort violente vont devoir s’appliquer de façon pratique à un petit monde universitaire zébré par des stratégies contradictoires. Un legs somptueux de l’éminent défunt suscite en effet les convoitises des mandarins locaux, aussi bien que l’attention un peu trop soutenue des caciques du ministère de l’Education Nationale.
Aux côtés de Simon, héros prolétarien malgré lui, l’intrépide professeur Moulineaux, le délateur révolutionnaire Heurtemitte, ce salaud (qui n’en est pas vraiment un) de président Goulletqueur, l’honnête Bourgougnoux qui fait retraite à l’abbaye de Conques pour y lire des romans policiers, la vice-présidente Marthon-Le Boudic rebaptisée Le Boudin Marteau, l’inquiétant DELSH (comprendre : Directeur des Enseignements Littéraires et de Sciences Humaines), l’encore plus inquiétant Stefan Ganzl (courtier en oeuvres d’art), ainsi qu’une Roumaine gardienne du trésor à la gâchette facile. Sans oublier la délicieuse Elise, à laquelle Simon consacre des ex-voto pas très catholiques.
Un texte qui n’est ni un roman à clé ni un pamphlet à charge, mais une comédie sur un univers fonctionnant en vase clos dont les petits travers n’excluent pas les grandes misères.
Pierre Christin, s’inscrivant dans la lignée du roman académique anglais ou américain qu’il affectionne, de David Lodge à Tom Wolfe en passant par Alison Lurie ou Philip Roth, dépeint le milieu universitaire français tel qu’il est, dans un texte où l’humour se mêle à l’affection, et aussi à la colère devant l’effarant délabrement de l’institution.
Vous pouvez lire le premier chapitre ici :