extraits
" Cet automne, usé par l'isolement hivernal de ce bout du monde, il va vendre son troupeau et ne remontera à La Bérarde qu'au printemps suivant. «Avec quelques autres de la vallée, on se disait que maintenir quelques bêtes, en s'entraidant, c'était important, ça faisait un peu de vie, explique-t-il. Mais quand tout le monde aura compris, ce sera peut-être un peu tard : la vallée sera morte.»
C'est là le paradoxe de ce hameau qui se débat depuis trente ans dans une situation ubuesque. Le statut de réserve naturelle, censé protéger le hameau, s'est révélé contre-productif. Pour obtenir le droit de réaliser un aménagement, ne serait-ce qu'un ravalement de façade, et a fortiori pour toute construction nouvelle, il faut constituer en mairie un dossier complet et précis, le copier en 35 exemplaires pour une commission départementale, puis 15 nouveaux exemplaires pour une commission nationale, avant que le dossier ne passe sur le bureau du ministre de l'Environnement puis revienne sur celui du maire... En trente ans, beaucoup de dossiers ont été bloqués, comme celui des travaux d'aménagement du camping. Du coup, les travaux réalisés sans autorisation ni contrôle sont légion."
Nous vous conseillons la lecture de tout cet article. Merci Libé.
L'UCPA a quitté la Bérarde.
Nous avons pu constater qu'à deux semaines de début juillet, pas de difficulté pour trouver une location. Et il y a deux ans, nous n'étions pas gênés par les voisins, les appartements étaient vides.
Les locaux nous ont dit que même les gens de la vallée ne viennent pas. On a pu marcher toute une journée au départ de la Bérarde sans croiser un seul marcheur..la dernière semaine de juin. Mais quelle flore ! Cette année, le gardien de refuge du Promontoire dit que juin ressemble à août !
Nous ne rêvons pas de foule, mais il va être difficile de justifier les dépenses pour entretenir les km de sentiers. Un luxe.
Et puis la nature, c'est chiant. D'ailleurs ça se casse la gueule. La route de la Grave est fermée depuis plusieurs année. Il vaut mieux rester dans les grandes villes avec piscines, jardins potagers dans des caisses de récup (c'est écolo coco !) ou sur les toits et même patinoire derrière la cathédrale (comme à Nantes, c'est de la glace certainement écolo) qu'on monte et démonte tous les ans. Et a Paris plage, le must (faut causer ingliche pour que ça soit encore better). C'est écolo, pensez au carburant dépensé si chaque amateur de Paris Plage prenait sa voiture pour aller à Deauville.
Ben couillon ! ben dame ! eh con !
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