On m'écrit :
Tiens, Henri, ton Jules Verne aura les honneurs de Harvard (en anglais !) :
http://www.fabula.org/actualites/reworlding-jules-verne-proposed-seminar-acla-annual-meeting-march-17-20-harvard-university_69758.php
La mode dans les fac de lettres, surtout aux USA, consiste à faire de l'écocritique, càd qu'on cherche à voir, chez un auteur/dans une œuvre ce qui préfigure, annonce les préoccupations et les réflexions écologiques/écologistes. Verne annonce l'âge industriel, les dérives du machinisme, etc.
C'est un courant critique né aux USA, des post-colonial studies (traumatisme des terres dévastées par les colons), d'où dérivent aussi le gender, les queer studies, les feminist studies, etc. Tout cela est apparenté. L'écocritique, très récente, s'implante en France depuis moins de 10 ans. Avec bien du mal, car l'école littéraire française est très historicisante. C'est du rebrousse-poil pour la Sorbonne.
Pour les auteurs un peu ancien, c'est ce qu'on appelle faire de la "lecture à contresens". Ce n'est pas de l'ironie de ma part, c'est vraiment comme cela que ça s'appelle. Les littéraires aiment penser dangereusement !
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