Un ancien collègue m'écrit :
... pour consoler les professeurs de l'ingratitude de leurs étudiants (je vous invite à remplacer les mots "hommes" et "multitudes" par : "nos étudiants" ! :
" Il faut compter sur l'ingratitude des hommes et ne laisser pas de leur faire du bien. Il faut les servir moins pour l'amour d'eux que pour l'amour de la vertu. Le bien qu'on fait n'est jamais perdu : si les hommes l'oublient, les dieux s'en souviennent et le récompensent. De plus, si la multitude est ingrate, il y a toujours des hommes vertueux qui sont touchés de votre vertu. La multitude même, quoique changeante et capricieuse, ne laisse pas de faire tôt ou tard une espèce de justice à la véritable vertu.
... en les rendant bons, vous les empêcherez d'être ingrats ; vous leur donnerez le véritable bien, qui est la vertu, et la vertu, si elle est solide, les attachera toujours à celui qui la leur aura inspirée ".
Fénelon, Télémaque, Livre XVIII.
Je rentre de Carennac, un des plus beaux villages de France. Une splendide mise au tombeau en plus de la statue de Fénelon. Voir mon autre blog pour la photo
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