mercredi 18 décembre 2024

Je me souviens du séisme et tsunami du 26 décembre 2004

 Je  me souviens du séisme et tsunami du 26 décembre 2004

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_et_tsunami_de_2004_dans_l%27oc%C3%A9an_Indien

"

Le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien est un tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 à 9,3 qui s'est produit au large de l'île indonésienne de Sumatra1,2. L'épicentre se situe à la frontière des plaques tectoniques eurasienne et indo-australienne3. Ce tremblement de terre a eu la troisième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde4. Il a soulevé jusqu'à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1 600 kilomètres.

Dans les minutes et les heures qui suivent le début du séisme, un tsunami, qui atteint par endroits 35 mètres de hauteur5, frappe l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Le bilan en vies humaines est estimé à, au moins, 250 000 personnes disparues, dont près de 170 000 en Indonésie, 31 000 au Sri Lanka, 16 400 en Inde et 5 400 en Thaïlande, selon les estimations officielles6. C'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire. Il a fait des victimes sur l'ensemble du pourtour de l'océan Indien. La même région est touchée par un nouveau tremblement de terre le 28 mars 2005."

Nous étions en famille avec une belle-fille thaï. Je me souviens des messages qu'elle a reçus. Une de ses cousines était sur la côte.

J'apprendrai plus tard le décès de personnes que je connaissais, toujours en Thaïlande.

Plus tard nous verrons en Inde du sud, des effets du tsunami.

 

mardi 17 décembre 2024

J'aurais voulu être un vrai doer comme mon papa

 Je lis dans un texte d'un ancien collègue britannique https://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Bowen

"Ib Sørensen was a “doer” and as such his publications do not reflect his contribution to the field of formal methods in an adequate way. Unusually, he resigned his academic post at Oxford, normally a lifetime position for most at the university once they have achieved it, to join industry, first at BP, and then at his own company B-Core. With his oundational and practical contributions to both the Z notation and the B-Method, he has been an important figure in the formal methods community." https://www.bcs.org/media/9401/facs-jul22.pdf


Il a mis le terme doer entrecôte ! oups ! entre quotes ! pas rib-steack ou entrecote !

Et je vois que l'Académie française n'est guère lue par nos maires (à Nantes, on a du City Lab , etc.) qui pourtant nous dit par quoi remplacer l'inglich.



Doer

Le 6 mai 2021

Anglicismes, Néologismes & Mots voyageurs

Le nom doer (prononcé doueur) est bien ancré en anglais ; il désigne une personne qui agit pour affronter un problème, et s’oppose au thinker, qui resterait, lui, au stade de la réflexion. Cette opposition entre ces deux attitudes est très ancienne ; ainsi, dans son Bellum Jugurthinum, Salluste loue Jugurtha de réussir à les concilier : Ac sane, quod difficillumum in primis est, et proelio strenuus erat et bonus consilio (« Et de fait, il réunissait les deux qualités les plus difficiles à concilier, la bravoure au combat et la sagesse au conseil »). Si le français n’a pas un substantif équivalent à doer, alors que « penseur » traduit fort bien thinker, il a à sa disposition de nombreuses formes verbales, comme « ceux qui agissent, qui font, qui réalisent, qui sont dans l’action », ou nominales, comme « hommes d’action ».

 

Mon papa, réparait tout. Du robinet au poste de radio à lampes, du fer à repasser à la machine à laver (chauffée avec une rampe à gaz), etc. Il fabriquait l'échelle pour monter au grenier (je l'ai toujours). Passait ses dimanches pluvieux à faire des versions latines (il aurait aimé le site de l'Académie française !). Il achetait des livres quand il ne connaissait pas les techniques. C'était un doer !


Une occasion pour vous dire que nous montons une conférence sur le créateur de la notation  Z et de la méthode B. JR Abrial qui a créé le langage LTR au Centre de Programmation de la Marine (qui a des infos sur ce langage qui fut utilisé à l'Arsenal d'Indret à côté de Nantes ?), les SGBD Socrate, la notation Z, puis B puis Event-B.  Le 27 mai à Nantes. Dans le cadre des Journées Scientifiques de l'université de Nantes. J.R. Abrial y est venu plusieurs fois. 

Abrial est aussi "doer" !


P.S. 

Un lecteur arédien m'écrit :

" Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche a écrit Audiard "

Je complète par :

"Un con qui marche vaut mieux que dix intellectuels assis " Jacques Audiberti

et comme J.R. Abrial m'avait dit qu'il allait écouter R. Barthes au Collège de France avec Bertrand Meyer (Abrial en parle ici : https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/prouver-les-programmes-pourquoi-quand-comment/specification-construction-et-verification-de-programmes-le-parcours-une-pensee-scientifique-sur-une), cette citation de Barthes (où est passé mon Mythologies ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologies_(recueil):

"Intellectuels : ils sont plutôt le déchet de la société, le déchet au sens strict, c'est-à-dire ce qui ne sert à rien, à moins qu'on ne les récupère."

Le doer, lui, n'attend pas qu'un autre récupère, il récupère lui-même !

jeudi 12 décembre 2024

"Melofolia" , le Disneyland du Pays de Saint-Yrieix à la belge toujours en projet !

 https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/?s=Chaufaille&submit=Recherche

 https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/c-est-entre-80-et-100-emplois-crees-polemique-autour-de-ce-projet-de-parc-d-attractions-dedie-a-la-musique-dans-cette-petite-commune-de-haute-vienne-3074551.html

https://www.melofolia.com/decouvrir  on ne découvre rien !  

https://actus-limousin.fr/tourisme-loisirs/2024/10/07/deux-avis-defavorables-pour-le-demarrage-du-projet-melofolia-limprobable-reve-de-parc-dattraction-dun-belge-visionnaire/

""Melofolia" est un projet de parc d’attractions musical né en 2014 sur le domaine de Chaufaille à Coussac-Bonneval en Haute-Vienne. L'idée revient aujourd'hui sur le devant de la scène, avec ses partisans... et ses opposants. On fait le point.

Tout est parti d'un panneau. Un panneau annonçant un chantier, posé à l'entrée du domaine de Chaufaille à Coussac-Bonneval (Haute-Vienne). Cet affichage n'a pas manqué de faire réagir Françoise Etay, trésorière de l'association Chauffaille Autrement, 

 http://chauffailleautrement.free.fr/

opposée au projet de l'investisseur belge, à la tête de l'entreprise bénéficiaire Dreamgest. "L'enquête (publique NDLR) a émis des avis totalement défavorables, elle a complètement déboulonné le projet, de A à Z. C'est complètement absurde de continuer dans cette voie sans issue", estime-t-elle.

 

Un projet de grande ampleur totalement irréaliste pour certains, mais pas pour le président de la communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix. Ce dernier le trouve, au contraire, ambitieux : "C'est un projet économique et touristique d'importance. Ce serait un peu le site totem de la Haute-Vienne sur un projet touristique. Il y a, à la fois, une vocation touristique donc et économique", explique Patrick Dary.

 

[...]

". "Sur ce dossier, je ne me prononce pas en opportunité, je juge de la qualité juridique du dossier. Est-ce que les prescriptions liées à la loi sur l'eau, aux autorisations de défrichement et à la destruction d'espaces protégées sont bien remplies ?; s'explique le préfet de la Haute-Vienne. Si la réponse est favorable et si le dossier est à la hauteur, alors dans ce cas-là, je rendrai un avis favorable, et si jamais le dossier me semble trop faible, ou si l'instruction dit que le dossier est trop faible, alors il n'y aura pas d'avis favorable", précise François Pesneau."

 

Répétons encore :

1) Qui a fait une "étude de marché " mais pas de la qualité de celle qui a conduit au marché au cadran de Bourdelas ? 

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2021/04/12/a-saint-yrieix-linvestissement-public-ne-fait-pas-le-client-le-marche-au-cadran-naura-dure-quun-an-et-trois-mois-pour-27-millions-deuros/

Ensuite on nous a parlé d'un auditorium ! Je me suis dit "Peut-être que l'acoustique sera meilleure que celle de notre belle collégiale du Moustier pour le Festival de musique !" Mais le festival est en mauvais état ! déficit ! bé j'en ai rencontré des auditeurs venus de loin et qui m'ont dit, "on ne reviendra pas, en plus de la route, cette acoustique fait fuir"

https://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2017/11/25/festival-musical-de-st-yrieix-et-si-on-parlait-de-lacoustique/

2) Qui a étudié le bilan des parcs de loisirs en France ?

3) Qui pense que des amateurs de musique vont venir en Limousin voir un maousse piano en plastique, une contre-basse en .... dont sortiront des musiques de Youtube ?

4) Ou alors on est tombé tombé tombé.... mais on n'a pas encore touché le fonds.

5) Qui quand au bout d'un an, tout ces jouets nuls (si encore c'étaient des légos pour les enfants et les grand-parents ! ) seront abandonnés par notre investisseur parti en Ehpad, est-ce que les Ehpads du Pays de Saint-Yrieix enverront leurs pensionnaires déblayer le terrain dans le cadre de la politique écolo du PSY ?


Quelques remarques relevées ici https://www.pianomajeur.net/forum/viewtopic.php?t=27393

"Projet perdu au milieu de nulle part, avec une forte opposition locale.
L'ensemble du projet paraît totalement démesuré: un parking de 770 places?

Le musée de la musique à Paris fait 550 entrées par jour, s'adosse à une collection énorme, une des plus belles salles de concert de France avec des interprètes de niveau mondial quasiment toutes les semaines, et la moitié de ses visiteurs vient de Paris intra-muros, malgré le métro qui passe à 20m.

C'est un projet voué à l'abandon/faillite dans quelques mois/années
."

"3000 visiteurs/jour? c'est pas plutôt par an? parceque , par exemple, le parc animalier du Reynou (donc dans la même region avec un public familial) fait presque 100000 visiteurs par an. je ne vois pas comment un parc à thème pourrait faire 3 fois plus."

jeudi 28 novembre 2024

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

 

«L’histoire de Périgueux à travers ses bars,» livre et guide de 500 pages aux mille adresses et anecdotes et aux 249 photos, par Michel Labussière, vient d’être un succès local en librairie, où il est épuisé.

Mais, chouette, une dizaine d’exemplaires est encore disponible auprès de l’auteur. Les premiers à appeler seront les premiers servis, pour eux s’ils ne l’ont pas, ou pour un proche à l’occasion des fêtes.


Commandes Michel Labussière, Tel 06 49 39 55 22 . courriel: mlabussiere@wanadoo.fr

(L’auteur peut livrer et dédicacer chez vous si vous êtes dans le grand Périgueux ou en Dordogne)





Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

Périgueux, que sont nos bistrots devenus? Le journaliste retraité périgourdin Michel Labussière, répond à cette question dans un ouvrage d’histoire locale mais qui est aussi une encyclopédie et une saga.
À l’issue d’un exhaustif travail d’archives et de fourmi, il a relevé l’histoire, la succession des gérants et des anecdotes sur la bagatelle de quelque... mille adresses qui ont abrité à un moment ou un autre un bar, un comptoir, une buvette. Il a aussi en arpentant les rues de la capitale du Périgord, dont il propose aussi un circuit, traqué sur le terrain les traces de ceux qui avaient disparu, et interviewé quelques mémoires. De nombreuses photos dont certaines piochées dans les albums de famille illustrent cet ouvrage.
 
Au fil de ce relevé classé par quartiers et par rues, il a aussi dégagé des grandes lignes et thèmes qui font de cet ouvrage une véritable histoire de Périgueux à travers ses bistrots, de l’époque gallo-romaine à nos jours. Les guerres, les migrations, la place des femmes, les faits divers, les changements de mode de vie qui ont fait disparaître beaucoup d’établissements mais donnent une nouvelle vie à la centaine qui existe toujours, les crimes, la prostitution, comme le lien entre les bistrots dans le sport, la politique, le patrimoine. Le livre comporte également un index alphabétiques complet de toutes les adresses par rues, gérants et personnes citées. 
 

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)
 500 pages, 249 photos, 29 euros.



samedi 16 novembre 2024

La Paille d'Or de LU, fabriquée dans le Pays Nantais, comment ?

 


Étonnant ! le propriétaire youesse de LU fabrique toujours des Pailles d'Or alors qu'il avait arrêté la production de Figolus. Et l'a reprise (mais les paquets sont tout tout petits. Le centre Leclerc Paridis  à Nantes, lui a arrêté de vendre des Petits beurre LU ! parce que c'est Youesse ?  Alors que ce matin en revenant du marché de Talensac à Nantes jusqu'à la route de Ste Luce, j'ai rencontré 11 Telsa d'Elon Munsk !!! (jamais vu dans mon Limousin !) des noires et des blanches. On boycotte les Petit Beurre LU mais pas Elon le nouveau ministre du grand Trump. La ville qui a élu un député LFI qui aussi doué qu'Elon pour profiter des deniers publics, mais pour se droguer, pas pour faire des autos, des fusées etc. C'est quand même autre chose ! Ben dame ! comme on dit à Nantes.

Les Pailles d'Or 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paille_d%27or

"Le biscuit se présente sous la forme d'une botte de cinq pailles stylisée nouée par lien croisé sur lequel est inscrit les mots « Paille d'or » dans un sens et deux fois « LU » dans l'autre sens1.

Elle a été inventée le par Louis Lefèvre-Utile, fils de Jean-Romain Lefèvre et Pauline-Isabelle Utile, fondateurs de la maison LU, dans sa manufacture quai Ferdinand-Favre, sur le bord du canal Saint-Félix, à Nantes2,3. Ce produit restera unique pendant plus d'un siècle avant qu'en 2008, les magasins super U proposent une gaufrette très proche"

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/LU_(biscuiterie)

Quand je suis arrivé à Nantes dans les années 70, on savait d'où venait le vent grâce à LU et aux chantiers navals. On sentait les bonnes odeurs de la biscuiterie et la sirène des chantiers, selon le sens du vent. 

https://www.youtube.com/watch?v=N74VbNEi24k

 

LU, la BN ont quitté Nantes. LU est sur la route qui mène chez Abélard, au Pallet dans le vignoble. La BN m'offre gratos ses odeurs quand je suis au stade de Vertou le mercredi avec le petit-fils.

Quand mon fils a dû trouver un stage en deuxième année d'IUT en génie mécanique, heureusement un frère de ma femme travaillait chez LU (il a travaillé à Nantes et à La Haye-Fouassière, depuis 1987). Et c'est ainsi que j'ai entendu parler de la tartineuse. Il devait trouver comment l'améliorer.

J'ai visité l'usine avec mes étudiants (j'ai trouvé le truc pour la visiter !). Et j'ai vu. L'usine n'avait que deux personnes ! une regardait défiler les gâteaux secs, en prenait un de temps en temps pour l'examiner. 

https://www.ouest-france.fr/economie/agroalimentaire/pour-se-relancer-les-biscuits-lu-misent-sur-lemotion-et-lattache-a-nantes-6d5b73de-9d1f-11ef-ad61-4b47559018ee

Mais la tartineuse avait une personne dédiée à elle. Et il y avait un grand bac dans lequel se trouvait des pailles d'or cassés, de la confiture... On m'a dit que le tout était récupéré.

Une paille d'or n'est pas un "choco BN" ! ou un Petit Prince de LU ! c'est tout fin, ça casse. La confiture ça colle. 

"Une recette gardée secrète jusqu'à aujourd'hui et fabriquée sur un seul site, celui de La Haye-Fouassière, dans le berceau nantais. « L'usine possède une expertise dans la maîtrise des échanges entre la matière solide et un milieu humide, entre des fruits fondants et un enrobage croustillant pérenne dans le temps. On ne met d'ailleurs pas d'intérimaire sur cette ligne car il y a un procédé encore artisanal à la clef. Ce qui le rend strictement incopiable »," https://www.lesechos.fr/2007/07/paille-dor-la-pepite-de-lu-change-de-peau-535423 

 

P.S. Comme j'ai parlé de la BN, une anecdote. J'ai fait intervenir à l'iUT un ingénieur de la BN qui avait écrit un livre de gestion. Il nous a présenté les arbres de composants du choco BN. Les étudiants ont appris qu'il y avait du saindoux. Ils ont dit que c'était nul (non, ils n'ont pas dit ça, ça ne se disait pas à l'époque). L'ingénieur leur a répondu que le saindoux était un gras d'excellente qualité. J'étais tout fier. A St-Yrieix ma mémé ne cuisinait qu'au Saindoux (celle d'Excideuil à la graisse d'oie ou de canard). De nos jours je vois rarement du saindoux chez les charcutiers ou boucher. Mais le mien en a. Il vend aussi du cul noir, mais pas de St-Yrieix (on n'exporte guère, vue notre production et notre dynamisme !) , de Bigore.

lundi 11 novembre 2024

11 novembre 2024, les fraises sont presque mûres au jardin des plantes de Nantes



Elles ne sont pas sous serre ! mais en plein vent !


Monument à Jules Verne






 

Balade sur le chemin côtier à Pénestin









 

Port de Tréguier sur la Vilaine







Je me souviens des queues de cerise et de la tisane aux queues de cerise

 Dans ma jeunesse, il y a plus de 70 ans, on conservait les queues de cerise pour en faire une tisane.

Je vois sur la Toile que maintenant ça se vend, il y a des pages et des pages de résultats quand on fait une recherche. Manifestement la pauvreté n'est plus ce qu'elle était ! 

La tisane c'était ma grand-mère qui la buvait. Elle n'avait qu'un rein. 

https://www.louis-herboristerie.com/blog/queue-de-cerise-sur-le-site-de-louis-herboristerie-n353

"Les queues de cerise sont couramment appelées ainsi pour désigner les pédoncules du fruit, utilisés depuis des siècles pour favoriser l’élimination rénale. C’est un remède relativement simple à trouver puisqu’il suffit de cueillir des cerises, de conserver et de faire sécher les tiges pour qu’elles puissent être utilisées à des fins médicinales tout au long de l’année. Détoxifiantes, diurétiques et anti-inflammatoires, voici quelques-unes des propriétés thérapeutiques associées aux pédoncules de cet arbre fruitier."

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Queue_de_cerise

" Les queues de cerises sont principalement utilisées pour leurs propriétés diurétiques et dépuratives ;

Il ne semble pas exister d'étude clinique ayant scientifiquement évalué les effets des queues de cerise sur la minceur chez l'être humain, mais leur caractère diurétique est démontré chez le rat, seul ou associé à d'autres plantes ou huile essentielle "

Je lis que les queues de cerise "luttent contre les infections urinaires" ! le toubib qui m'a cassé l’œuf que j'avais dans un rein aurait dû m'en prescrire ! Il m'a prescrit un truc qu'il a fallu faire confectionner par un pharmacien, cher, avec "huiles essentielles". AUCUN effet ! bé je ne crois même pas à l'homéopathie ! Le chirurgien ne voulait plus me prescrire des antibios (après analyse d'urine) craignant qu'ils ne fassent plus d'effet. Je n'aurais pas dû insister. Je n'aurais pas gâché mes petits déjeuners (surtout que j'étais en montagne, et le petit-déj est essentiel quand on se lève tôt !)


 

samedi 9 novembre 2024

"L'homme en bleu" décède à Limoges "Le véhicule qui a percuté l'homme en bleu a pris la fuite" ! Ah les voitures autonomes à Limoges !

 Je me permets de recopier ce texte de notre service public de radio.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/deces-de-l-homme-en-bleu-quand-je-le-croisais-sur-la-route-je-me-disais-je-vais-passer-une-bonne-journee-3057904.html?cm

J'ai découvert "L'homme en bleu" quand je me suis connecté à Touiteur. 

https://lhommeenbleu.fr/

Mais je ne savais pas...


 

" L'homme en bleu a été renversé par une voiture et est décédé dans la nuit de ce vendredi 8 au samedi 9 novembre au CHU de Limoges. La gendarmerie a lancé un appel à témoin. Depuis les années 90, il était devenu une véritable légende urbaine à Limoges. Ce samedi, les hommages à cet homme à la fois célèbre et anonyme se multiplient dans la ville.

L'histoire du personnage le plus énigmatique de Limoges et sa région proche, s'est terminée tragiquement, ce vendredi 8 novembre à la nuit tombante, vers 18 h 15. Vêtu de ses traditionnels habits de travail bleu, il a été renversé par une voiture alors qu'il rentrait à vélo de Limoges. Il résidait dans un petit hameau de la commune d'Aureil.

Le véhicule qui a percuté l'homme en bleu a pris la fuite.

 Ah ah ! Limoges est en avance sur les autres villes. On y a des véhicules sans chauffeur !

 Le vieil homme de 74 ans

Fidélouère ! je suis un vieil homme. A vélo à Nantes, je suis habillé en jaune avec bandes fluos. Quand je suis dans un magasin de bricolage, les clients viennent me demander des conseils de bricolage. 
Et à la piscine, 4 fois par semaine, je rencontre un autre avec la même veste. Il bosse à la ville, mais vient en vélo électrique ! normal ! il s'occupe d'éclairage électrique. La mode est un vecteur de sociabilité comme on dit sur France Culture.

Mais je n'ai pas un "vélo homme" trop risqué quand il faut quitter le vélo en urgence ! 

Je porte maintenant une salopette comme mon papa. Mais faite en Chine j'en suis certain. Et les bottes Baudou c'est pour le jardin.

 


 a été vu sur le bas-côté par des automobilistes qui ont averti les secours. Il est malheureusement décédé dans la nuit après avoir été transporté au CHU.

Les gendarmes ont lancé un appel à témoin. Vous pouvez apporter votre aide aux enquêteurs en appelant le 05 55 00 50 03 ou en composant le 17.

Tout commence dans les années 90, lorsqu'un mystérieux personnage portant de bottes en plastique et vêtu de bleu de la tête aux pieds, est aperçu régulièrement à vélo dans les rues de Limoges. Son identité reste vague, et certains disent qu'il apporte la chance à ceux qui le croisent. 

La popularité de cette légende est telle, qu’un blog et des réseaux sociaux ont été créés sous le nom de « L’Homme en Bleu ».

Le blog partageait des actualités locales, des bons plans, et mettait en avant la vie culturelle de Limoges jusqu'au mois dernier. Son activité a cessé quelques semaines seulement avant la disparition de celui qui lui a donné son nom. 

Quand je le croisais sur la route, je me disais, je vais passer une bonne journée. Comme tout Limougeaud, je pense qu'il avait un côté attendrissant. Il était assez improbable de voir ce monsieur faire du vélo en bleu de travail et en bottes, malgré son âge. Il est devenu un vrai marqueur territorial. On n'était pas limougeaud avant d'avoir vu l'homme en bleu

Selim Ennjimi

Co-fondateur du blog "l'homme en bleu"

Les fondateurs du blog "l'homme en bleu" ont choisi ce nom parce que le personnage était aperçu partout dans Limoges, et que leur volonté était d'être, eux aussi, dans toute la ville pour partager des bons plans.

L'homme circulait donc sur un vélo, habillé de vêtements de travail et de bottes en plastique.

Allait-il travailler ? Était-il employé dans une usine ? Était-il ouvrier agricole ? Forcément non, vu son âge avancé. 

Chaque Limougeaud s'est posé ces questions, tout en louant le courage d'un homme modeste qui parcourait des dizaines de kilomètres quotidiennement en pédalant. 

Bernard Thalamy est le maire d'Aureil, commune où résidait l'homme en bleu : "C'était un personnage attachant, connu à Limoges et dans tout le secteur est de la ville. Il faisait partie du paysage, et on s'inquiétait quand on ne le croisait pas le soir en rentrant à la maison". 

Monsieur Chatard était son véritable nom. Depuis des années, il vivait dans un petit monde bien à lui, car victime d'un handicap. Il a commencé par aller chercher son pain seul à vélo. Puis peu à peu, il a pris goût à ces petites balades qui l'ont fait connaître. 

On le voyait de plus en plus marcher dans les côtes à côté de son vélo. Mais malgré le poids des ans, il était encore valeureux

Bernard Thalamy

Maire d'Aureil

Ce samedi 9 novembre, c'est un peu tout Limoges et ses environs qui sont en deuil. La rédaction de France 3 Limousin adresse toutes ses condoléances à la famille de l'homme en bleu.  "

Dans les rues de Limoges, et de Haute-Vienne, un vide est laissé.

Emblème d’une époque, d’une douce mémoire, qui restera dans les cœurs, comme une étoile, un espoir. L’homme en bleu a fermé son dernier sentier, Jean-Marc s’en est allé, figure aimée. Comme une douce ombre sur la ville déposée. On le voyait au loin, sur son vélo, silhouette familière, Bottes aux pieds, bleu de travail, un air de mystère, Pédalant chaque jour, peu importe le vent. À travers les ruelles, tel un vieux roman. Les Limougeauds le savaient, il faisait partie de ce décor vivant, de cette symphonie, Comme la porcelaine, solide et fragile, Jean-Marc incarnait l’âme d’un Limoges tranquille.

Hommage anonyme à l'homme en bleu

Page de réseaux social Facebook, "Tu sais que tu viens de Limoges"


 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/temoignages-deces-de-l-homme-en-bleu-on-t-imagine-survoler-la-ville-a-velo-illustrations-dessins-photos-et-une-vague-azur-de-fleurs-sur-limoges-3058012.html

 


 

https://www.youtube.com/watch?v=p5nRVAqO6Yg

https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-limoges-une-marche-bleue-en-memoire-de-l-homme-en-bleu-8446817

 

Un conseil amis cyclistes urbains ou sur route. Achetez-vous une veste de chantier. Voici la mienne. A moins de 50 euros. Et elle est chaude. Et imperméable.Mais je ne roule qu'en ville, et sur un parcours bien connu.


 
 

 

vendredi 8 novembre 2024

" in the USA " Les "Américains' des USA tels que j'en ai connus

 https://www.youtube.com/watch?v=EPhWR4d3FJQ

https://fr.wikipedia.org/wiki/Born_in_the_U.S.A.

 

Dans les années 70 et plus tard vers 1987... c'est loin. Mais est-ce que c'est périmé ? 

- A NYC, je fus étonné de voir devant les boutiques un type en uniforme avec un fusil ..... et en France plus tard des types (jamais de femmes !) en uniforme à l’intérieur des supermarchés. 

- A NYC (où j'ai débarqué le matin de la marche sur la lune), j'ai vu les photos du retour de la lune sur un écran de télévision dans la rue. Personne ne regardait sauf moi. Il semblait qu'on était passé à autre chose.

- Le premier jour à NYC je m'attendais à ce que tout soit fermé. On nous avait répété en France que les Américains avaient un jour de congé pour fêter la marche sur la lune. Bé tout était ouvert. C'est qu'en France on n'était pas encore un État avec des Régions, ben dame ! Ce n'étaient que les fonctionnaires fédéraux qui avaient congé ! Et je n'ai jamais eu à rencontrer le FBI.

- A NYC lors de mon dernier séjour (87 ?), c'était en novembre, autour du 11. Pas de jour de congé comme en France. Il y a eu une pluie intense. Et j'ai vu d'un seul coup plein de marchands de parapluie dans les rues ! 

- A NYC j'ai vu de grandes affiches annonçant la comédie musicale "Les misérables" à Broadway. J'ai cherché dessus le nom de Victor Hugo. Il n'y était pas. ... si je ne me trompe, en France on publie de nos jours des livres de ma jeunesse mais en indiquant que film qui en a été tiré (sans le dire) et non l'écrivain.

- A NYC je suis allé pisser dans les WC publics de Central Park. Quand je me suis retourné j'ai vu un chiotte avec un mec se torchant, la porte grande ouverte. J'ai alors constaté qu'il y avait des chiottes sans porte (gratuits) et des avec porte (payant) et un panneau "Vous êtes prié de vous torcher sans faire d'exhibitionnisme "

- A NYC, j'ai vu dans les avenues des affiches pendant aux lampadaires. Et sur ces affiches annonçant un expo sur le Moyen-Age au MET, illustrée par le chef-reliquaire de saint Yrieix !!! On ne nous en avait jamais parlé en France, encore moins en Limousin, et encore encore moins à Saint-Yrieix-la-Perche. C'est que l'original est à NYC et qu'à St-Yrieix on a la copie. Et qu'un curé a vendu l'original. J'ai demandé à voir un conservateur. Il m'a sorti la fiche du chef-reliquaire. C'était un don de John Pierpont Morgan https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Pierpont_Morgan

- A NYC je fus étonné de trouver à manger à un prix qu'on n'aurait pas eu en France (le prix était faible), de la viande excellente accompagnée de pomme de terre en robe des champs comme cuite au four, avec un morceau de beurre fiché dans la pomme et une salade verte.

- Lors de mon premier séjour en 1969 j'ai vécu chez 3 ou 4 familles. La première était à ... le siège de Kodak, c'est bien Rochester.En arrivant le soir j'ai vu qu'un grand drapeau des USA était à la fenêtre de l'étage. Je me suis dit, "je suis chez le maire !"  Bé non, le lendemain j'ai vu que toutes les maisons autour et alentours avaient leur Star-Spangled Banner à la fenêtre ou en haut d'un mat sur la pelouse !

- Puisque j'ai parlé de Kodak, quelle ne fut pas ma surprise en visitant l'usine Kodak d'y voir pendu au plafond ce qu'ils nomment les Five Ws. Que j'avais appris en cours d'OST à Poitiers. Et en lisant les pages roses du Petit Larousse (mais c'était en latin). https://en.wikipedia.org/wiki/Five_Ws

- Je fus aussi surpris partout aux USA par les appareils photos utilisés par les "Américains" (je mets ces guillemets car lors de voyages encadrés par le PCF en URSS, on m'avait rappelé qu'au Mexique il y a les Estados Unidos Mexicanos. Et que les Américains ne sont pas que les habitants du pays nommé USA.) Ces appareils étaient des Kodak, version plastique de l'appareil photo de mes parents (que j'ai toujours). Moi j'avais un Agfa et je faisais des diapos.

- Le lendemain c'était dimanche. Pas de petit-déj. Pas de déjeuner. J'ai vu d'épais journaux à l'entrée de la maison. Des dizaines de pages de pub. A noter que les journaux n'étaient pas ceux dont on nous parle quand on parle des USA sur nos médias. Le nombre de pages était impressionnant. Je me suis dit "quand ils vont se lever, s'ils lisent tout ça, je ne suis pas prêt de manger quelque chose". Alors j'ai tenté d'aller au centre ville, à pied. Quasi impossible, mais non "impossible n'est pas français", j'ai réussi. Et je ne sais pas ce que j'ai bien pu manger ! Sans voiture, difficile de vivre aux USA. Et puis, la carte d'identité c'est la plupart du temps le Permis de conduire délivré par l’État (l’État Fédéral n'en délivre pas)

- Les maisons étaient entourées de pelouses en bon état. Et pas de clôtures comme en France.

- Au supermarché, je voyais des dames "racisées" avec des chariots pleins. Elles déposaient le tout sur le tapis roulant. Puis pour payer sortaient des tickets. Mais le montant dépassait la valeurs de l'ensemble des tickets, alors elles retiraient une partie des produits (sans faire une sélection) jusqu'à ce que le compte à rebours arrive au montant des tickets. 

- J'ai découvert l'obésité aux USA. ... on est aussi bon qu'eux maintenant. Pourquoi ? une maladie contagieuse "civilisationnelle" ? Mais sur le campus il n'y avait guère d'obèses ! plutôt de garçons et des filles à carrure athlétique. 

 - On prenait les Français, notre petit-déj à la cafétéria de l'université. Il n'y avait pas de bars-tabacs dans le coin.  Le lait était froid. Des gallons. Et les Français sont devenus constipés. Pas habitué au lait froid. Ceci-dit je n'aurais pas bu du lait chaud avec peau comme celui de l'école offert par Mendes-France ! (je me planquais dans les chiottes pour l'éviter)

- Le campus universitaire était "vivant" y c le dimanche. Allez voir en France. Et en été et pendant les autres vacances universitaires.

- J'ai fréquenté des familles avec enfants. Et j'ai découvert que les installations sportives des écoles étaient ouvertes à tous et toutes (je m'y mets, et ça muscle les doigts)  pendant la fermeture de l'enseignement. Sont pauvres les Ricains, veulent tout rentabiliser même le service public ! dès les petites classes. 

- A Louisville, dans une maison, je fus étonné de voir mettre dans le four à micro-onde (on n'en avait pas alors en France) un plateau acheté au super-marché et sur lequel se trouvait, entrée, plat, dessert (chose rare un three-course meal !)

- Quand j'ai acheté un sac de pommes, elles étaient si dures qu'on n'arrivait pas à les peler. On les a pelé à la hache à viande. 

- Dans une famille en 69, alors que le premier homme venait de marcher sur la lune, le père de famille venait de perdre son emploi. Il était informaticien et avait participé au programme Apollo.  https://en.wikipedia.org/wiki/Apollo_program

Je lisais la presse souvent. Je n'ai jamais rien lu sur ces emplois perdus.

- Quand je suis arrivé pour mon premier jour de travail à la banque à Louisville, on m'a donné une bombe désodorisante.  J'ai eu honte. Et puis j'ai compris. Je devais compter les billets, additionner leurs valeurs, microfilmer les chèques. Et j'ai eu entre les mains des billets qui puaient. On m'a expliqué. Et j'ai vu. Les clochards aux USA ont un compte en banque. Ils planquent leurs billets dans leurs chaussures. Et l'été il fait chaud. Ils viennent les déposer sur leur compte en banque.... Je n'ai encore jamais vu un clochard entrer dans ma banque qui est pourtant "Populaire" !

- Quand je passais sur le trottoir de la banque, je voyais en sous-sol des gens relever les informations des tickets passés sous le fer à repasser. Les "Américains" utilisaient des fers à repasser (qui nous bousillaient nos puces de nos cartes à puce, invention française de Roland Moreno), mais quand j'étais à la banque, la carte à puce de Moreno n'était pas encore dans nos poches. Je ne sais si les clients savaient que leur banquier vendait des infos sur leur consommation.

- Je me souviens qu'il y avait plein de radios locales. Avec des noms comme WQXR, dans le style des noms de leurs rues et avenues. Chez nous il a fallu attendre 1981

- Le premier jour à la cité U (appelée Dormitory, ce qui fait que nos journalistes de haute culture mondiale en 1968, ont dit qu'en France les étudiants manifestaient pour que les dortoirs des universités soient non genrés (là je fais de l'anachronisme !)), des étudiants français on débarqué avec des "packs" (le français est utile aux USA !) de bière. Et se sont fait entourer par la police de l'université. Je n'avais encore jamais vu de police d'université ! Les Français étaient étonnés : "Mais ce n'est pas de l'alcool ! "


 

- Quand j'ai fait le tour du campus, je suis tombé sur les Fraternities et les Sororities  https://en.wikipedia.org/wiki/Fraternities_and_sororities et ça picolait comme je ne l'avais jamais vu faire dans mes cités U Rabelais et Descartes à Poitiers 

"One Harvard University study found that "4 out of 5 fraternity and sorority members are binge drinkers. In comparison, other research suggests 2 out of 5 college students overall are regular binge drinkers."[72] There is also a higher rate of alcohol-related deaths and injuries among fraternities, which has resulted in many lawsuits and suspensions" 

"Studies have shown that fraternity and sorority members are more likely than the average college student to use or abuse drugs. Since the 1990s, fraternity members have experienced an increase of over 400% in the recreational use of prescription benzodiazepines like Xanax and Valium. Amphetamine use with drugs like Ritalin and Adderall is more common among fraternity members than other college students. Fraternity members also abuse amphetamines at double the rate than their non-college peers. Marijuana use is also more prevalent among fraternity and sorority members compared to college men and women not in fraternities or sororities" 

-  A la cité U (je suis un réac french ! j'en suis resté à cité U), les chambres étaient pour deux étudiants. Oui deux ! Jamais connu ça en France ni à Poitiers ni ailleurs. Mon roomate était un étudiant thaï... en police ! Oui il y avait un département Police à l'université ! A noter que sur les panneaux de petites annonces, on trouvait des demandes de "roomate" pour la rentrée prochaine. A noter aussi que les universités étaient actives l'été. Il y avait des cours. Je vais en reparler.
 
- Pas marrant d'avoir les invités du roomate assis sur mon lit - la chambre était plus petite que celle de ma cité U pictave ! Parfois il semblait ne pas aller en cours. Et alors il m'a dit " Je n'ai pas bossé, alors je n'y vais pas". Je suis allé suivre des cours et j'ai pu constater comment ça se passait. Le prof posait des questions aux étudiants sur ce qu'ils avaient dû étudier dans le livre. Si le prof constatait que plusieurs n'avaient pas compris, il reprenait le passage du livre mais sous une autre forme, avec une autre explication. Et alors les étudiants prenaient des notes. Et il posait des exercices, et des étudiants venaient présenter leur solution. J'ai compris pourquoi dans la librairie du campus (qui vendait aussi les fameux vêtement avec l'écusson de l'université en gros) on voyait des piles du même livre (à noter qu'ils n'étaient pas souvent de très haut niveau !). Mais ça m'a rappelé que ma seule manif en mai 68 fut de passer sous les fenêtres ouvertes d'un amphi où parlait un prof de droit, en criant  "Point, retour à la ligne"
 
- A Louisville, un jour j'ai lu  un tout tout petit article dans le journal local. Un père avait appelé la police. Son jeune enfant était énervé. Il se cachait derrière un oreiller. La police a tiré dans le tas. L'enfant est mort. Point.
 
- Avec un autre français qui était venu à Louisville dans le cadre du jumelage avec Montpellier, je suis allé un we en avion-stop dans l'Etat au sud du Kentucky, le Tennessee, sans doute sur la Cumberland River. On est allé sur un aéroport de Louisville dans le local où les pilotes venaient tirer une ficelle sur une carte accrochée au mur et ainsi connaissaient le temps de vol. On a demandé à un des pilotes s'il voulait bien nous amener. Il fut fort étonné. Mais notre demande lui a plu. On avait osé. Et était fier de nous amener. Ensuite sur le lac, on a fait du bateau stop. L'autre français a même fait du ski nautique. Mais la police a arrêté le pilote. Il n'avait pas assez de gilets de sauvetage. J'ai compris la fierté des Ricains.
 
- Quand revenant du Québec je suis arrivé dans une petite ville du Nord-Est, je n'ai pas trouvé de camping (on n'en voyait pas ! les campings municipaux n'existaient pas aux USA). J'ai vu une belle pelouse. Un mat. Un drapeau. C'était le siège du Shérif. J'ai demandé où était le camping municipal. On m'a dit qu'il n'y en avait pas. "Ah ! on en a partout en France ! " et ça a marché. J'ai campé sur la pelouse. Et plusieurs fois dans la nuit un policier est venu voir si je dormais bien.
 
- Sur les autoroutes j'avais trouvé que l'on roulait bien doucement. Et pourtant mes parents m'avaient offert leur 2CV de 1956 qui en ligne droite ne dépassait pas...80 km à l'heure. 
Je lis aujourd'hui "En général, la vitesse est de 25 mph (40 km/h) en ville, 55 mph (88 km/h) sur les routes et 65 mph (105 km/h) avec une dérogation à 70 mph (113 km/h) sur les autoroutes traversant les régions reculées. "
 
- J'ai utilisé les bus Greyhound. Membre de Servas, plusieurs fois mes hôtes furent inquiets de me voir utiliser Greyhound. Il faut dire que les arrêts de bus n'étaient pas des lieux charmants. On y voyait des bagarres, etc. Je ne connaissais pas ça. 
 
- A San-Francisco, à la tombée de la nuit j'ai découvert la drogue. Une fois avec un ami, revenant en bus de Mexico, on a fini par faire du stop pas loin de NYC. On fut pris par des jeunes qui avaient un camionnette. Et sous la bâche on a découvert les odeurs des joints (on ne connaissait pas le terme). Sympas ils nous en ont proposé. On avait envie de dégueuler, on n'y a pas goûté. On les a quittés à la première occasion. De nos jours à Nantes quand je suis à vélo il m'arrive de passer à travers des effluves de joints.
 
- Une fois nous avons été pris en stop par un éclairagiste de spectacles. On est arrivé dans une immense salle (je n'avais jamais connu ça). Il a installé ses projecteurs. Et nous nous sommes retrouvés parmi des milliers de personnes qu'on dirait "racisées" de nos jours. Les racisés blancs (disons, rosés, ou même...) se comptaient sur les doigts d'une main. Mais quel concert ! J'ai découvert Isaac Hayes. https://en.wikipedia.org/wiki/Isaac_Hayes 
Je découvre que "Hayes took his first Scientology course in 1993,[53] later contributing endorsement blurbs for many Scientology books over the ensuing years" 
 
- Voyageant en partie en auto-stop je fréquentais les universités et leurs panneaux d'affichage. J'y trouvais de quoi éviter de tendre le pouce. J'y fréquentais les bibliothèques universitaires. J'en ai connu une où il y avait tous les journaux gratuits d'annonces français (c'était bien avant Le Bon Coin !). Et une salle sur la langue d'oc. Jamais connu ça en France que ce soit à Toulouse, Montpellier ou Limoges. Revues, livres, etc.
 
- Un jour il y avait une conférence qui se déroulait. J'ai discuté avec un conférencier qui mangeait un sandwich. Il couchait dans sa voiture dans un parking couvert de l'université. Il m'a expliqué qu'il devait publier pour garder son poste. Et que sans financement, il se payait les déplacements et les inscriptions aux conférence. Je n'étais alors que depuis un an dans le Postérieur (on dit Supérieur). J'étais "assistant délégué" et n'avait rien publié.  

- C'est lors de mon premier séjour à NYC que j'ai découvert la Scientologie. Des gens vendaient le livre de Ron Hubbard...maintenant on a la scientologie à côté du stade de France.  
 
- Dans une famille démocrate, on m'a appris des choses sur les Kennedy. On ne nous en parlait pas en France. 
 
- Le busing était pratiqué dans l'Est. https://fr.wikipedia.org/wiki/Busing Je me demande ce qui se passerait si c'était pratiqué à Nantes (où on a beaucoup d'écoles privées). A Saint-Yrieix, on a des bus, mais pour aller chercher et ramener les élèves dans la campagne.

- Dans une famille de Tucson en Arizona, le monsieur était doyen de la fac de chimie. Chez lui il y avait toutes les cartes Michelin de France ! Ils nous ont raconté leur dernier voyage où ils avaient parcouru les routes de Bourgogne.
 
- J'ai aussi découvert les steel-drums dans les rues de NYC et le Hip-Hop
 
- Et ce qu'on a vite copié en France, les graffitis. Bon, on leur a bien refilé une pissotière au Philadelphia Museum of Art. De l'art utile. Et performant.Une toile blanche ou jaune c'est quand même plus écolo et facile à faire qu'un Léonard de Vinci !
 
et des choses entendues :

- Un ancien collègue dont le fils était dans une université de Californie m'a raconté la cérémonie de remise de diplômes. Facs de sciences, il y avait des étudiants de différentes couleurs, en majorité des asiatiques, des indiens. Facs de sciences humaines, droit, éco, en majorité de rosés

- Une collègue est partie dans un labo d'informatique d'une université des USA. Elle fut interdite de participation aux réunions de chercheurs tant qu'elle n'a eu publié un article sous l'entête du labo US.

- Enfin, je suis entré chez plus d'Américains des USA lors de l'ensemble de mes séjours aux USA (3 mois au max) qu'en 78 ans en France chez des Français de France.

- Une personne connue en France est partie en Californie monter une boite en informatique. Il a commencé par se faire faire des cartes de visite, et changer son nom en le youessisant. ... Il paraît que Victor Hugo a dû faire ça pour voir ses Misérables dans les théâtres de Broadway.

mercredi 6 novembre 2024

Nadau nous parle (2023)

 https://www.youtube.com/watch?v=4asrVzo9Q6M

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nadau

Nadau ou Los de Nadau (prononcé : [naˈðaw], signifiant en gascon, béarnais et occitan « Noël » ou « Ceux de Noël ») est un groupe de musique gascon-béarnais créé en 1973 célébrant la culture gasconne et plus largement occitane. La longévité et la notoriété de Nadau sont inégalées dans le paysage musical occitan. Ainsi, Nadau dépasse largement les frontières de sa base béarnaise et gasconne, afin de devenir le symbole même de la musique occitane et l'un des groupes emblématiques d'Occitanie1. Globalement boudé par la presse et l'industrie musicale française2, Nadau s'est produit quatre fois à l'Olympia (2000, 2005, 2010 et 2014)3,4.

Le groupe est basé à Labastide-Cézéracq, commune béarnaise située à proximité de Pau5.

Les chansons De cap tà l'immortèla et L'encantada sont deux des chansons les plus célèbres de leur répertoire, ainsi que Mon Dieu que je suis à mon aise. Cette dernière chanson est également chantée en basque6.

Le groupe Nadau a donné plus de huit cents concerts, réalisé neuf albums (quatre en CD), six vidéos, et vendu plus de 60 000 disques7. Les vidéos du groupe ont été visionnées plus de 40 millions de fois sur la chaine YouTube8.

Nadau s'est également produit dans la plus vieille salle de concert au monde, le Holywell Music Room9

 

 
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